lo que no acaba de morir nos dilata
O la razón por la que un buen día empezó a interesarme el francés...
LA CHANSON DE PRÉVERT
(Serge Gainsbourg, 1961)
Oh je voudrais tant que tu te souviennes
Cette chanson était la tienne
C'était ta péférée je crois
Qu'elle est de Prévert et Kosma
Et chaque fois Les Feuilles mortes
Te rappelle à mon souvenir
Jour après jour les amours mortes
N'en finissent pas de mourir
Avec d'autres bien sûr je m'abandonne
Mais leur chanson est monotone
Et peu à peu je m'indiffère
À cela il n'est rien à faire
Car chaque fois Les Feuilles mortes
Te rappelle à mon souvenir
Jour après jour les amours mortes
N'en finissent pas de mourir
Peut-on jamais savoir par où commence
Et quand finit l'indifférence
Passe l'automne vienne l'hiver
Et que la chanson de Prévert
Cette chanson Les Feuilles mortes
S'efface de mon souvenir
Et ce jour-là mes amours mortes
En auront fini de mourir
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LA CANCIÓN DE PRÉVERT
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LA CANCIÓN DE PRÉVERT
Oh, me gustaría tanto que te acordases
de esta canción que era tuya.
Creo que era tu preferida,
la de Prévert y Kosma.
Y cada vez, las hojas secas
te devuelven a mi memoria.
Día tras día, los amores muertos
No terminan de morir.
Con las otras, claro que me abandono,
mas su canción es monótona
y poco a poco pierdo el interés.
No hay nada que hacer.
Porque cada vez, Las hojas secas
te devuelven a mi memoria.
Día tras día, los amores muertos
No terminan de morir.
Nunca podemos saber dónde empieza
y cuándo termina la indiferencia.
Que pase el otoño y llegue el invierno,
y que la canción de Prévert,
esta canción, Las hojas secas,
se borre de mi memoria.
Y ese día, mis amores muertos
terminarán al fin de morir.
(Traducción propia)
Serge Gainsbourg en una ilustración de Jonathan Edwards.
Fuente: Hint Blog - "Randomness"
Fuente: Hint Blog - "Randomness"
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